Bienvenue à Music City

À leur 16e saison, les Predators de Nashville se dirigent actuellement vers le meilleur dossier de leur histoire. Leurs succès se traduisent-ils également aux guichets ? À quel point leurs joueurs se plaisent-ils dans la capitale du country ? Hockey Le Magazine a profité du récent passage des Predators, à Montréal, pour en apprendre davantage sur la Music City.
Raphaël Doucet
rdoucet@ovationmedias.com
@raphdoucet
Au fil des années, les légendaires Elvis Presley, Johnny Cash et Bob Dylan ont enregistré des tubes à Nashville, la capitale du Tennessee.
Plus récemment, les membres du groupe Kings of Leon et la controversée Miley Cyrus y ont vu le jour, tandis que la très populaire Taylor Swift y a déménagé à l’adolescence et y a fait ses premiers pas dans la musique country.
Un type de musique que l’on peut entendre aux quatre coins de la ville et auquel ont dû s’habituer les Mike Ribeiro, James Neal, Filip Forsberg et Olli Jokinen, tous rencontrés il y a quelques semaines par HLM.
« Je commence à être fan de country, pas le choix ! », blague Forsberg, une recrue avec les Predators. « Je n’ai jamais vraiment aimé le country, mais à Nashville, tu ne peux pas t’en sauver, sourit le vétéran Jokinen. Je m’habitue ! En fait, je suis capable d’écouter n’importe quoi… »
Ville la plus populeuse de l’État du Tennessee, Nashville regroupe quelque 600 000 habitants, un total qui grimpe à environ 1,5 millions de personnes en comptant les banlieues. Malgré tout, il s’agit d’une ville tranquille, aux dires de Ribeiro, où les endroits pour écouter de la bonne musique, autour d’un repas copieux, sont légion. « Il y a beaucoup de bars et de restaurants au centre-ville, renchérit Jokinen, qui a quitté les Jets de Winnipeg au profit des Predators, l’été dernier. Ma famille a plus de temps libres pour visiter et ma femme me dit qu’il y a beaucoup d’activités à faire. Les écoles sont très bonnes et les gens sont sympathiques. »
« Les activités rattachées à la musique sont infinies, poursuit Forsberg, âgé de 20 ans. Sinon, tu peux aller au restaurant ou prendre un café. Les jours de congé sont assez rares dans cette ligue, alors on essaie surtout de se reposer… »
Du repos, voilà ce qu’est venu trouver Ribeiro à Nashville, après une saison tumultueuse en Arizona, à l’issue de laquelle les Coyotes ont décidé de racheter les trois années restantes à son contrat.Ribeiro désirait obtenir un nouveau départ et il avait entendu beaucoup de bien de Nashville avant d’accepter l’offre d’une saison du directeur général David Poile, en juillet dernier.
« Pour la famille, c’est super ! C’est une ville tranquille. Ma femme [Tamara] et mes trois enfants [Mikael, Noah et Viktoria], adorent l’expérience jusqu’ici. C’est certain qu’un bon début de saison aide à l’ambiance dans la maison, mais la ville y est également pour beaucoup », souligne Ribeiro qui, en plus du Canadien, a déjà porté les couleurs des Stars, des Capitals et des Coyotes.
« Si je devais comparer, je dirais que Nashville est mieux que Dallas ou Glendale en tant que ville de hockey, estime Ribeiro. Le bassin de partisans des Predators est supérieur à ceux des Stars ou des Coyotes. À Dallas, par exemple, il y a plusieurs autres équipes professionnelles de sports majeurs. Ce n’est pas le cas à Nashville, où il y a seulement les Titans du Tennessee, au football. Ils viennent de connaître une saison difficile, alors l’attention est davantage portée sur nous. »
Si les Titans sont la seule autre équipe professionnelle à Nashville, les universités Tennessee State et Vanderbilt attirent également l’attention, que ce soit au football ou au basketball.
Pour lire la suite du reportage sur Nashville, la Music City, procurez-vous l’édition 9.6 de Hockey Le Magazine, qui est présentement disponible en kiosque et sur application mobile.
À LIRE AUSSI :
Stéphane Quintal : l'ange gardien des joueurs