Evgeny Kuznetsov : l’attente aura valu la peine

 Après son repêchage, Evgeny Kuznetsov a peaufiné ses armes pendant quatre saisons dans la KHL, avant de joindre les Capitals.
Après son repêchage, Evgeny Kuznetsov a peaufiné ses armes pendant quatre saisons dans la KHL, avant
de joindre les Capitals.

Début décembre, un regard au classement des marqueurs des Capitals de Washington permet de constater que c’est un Russe qui est au premier rang. Jusque-là, tout va. Mais la surprise, c’est que ce Russe, c’est Evgeny Kuznetsov, et non Alex Ovechkin. L’attente aura valu la peine dans le cas du choix de premier tour de l’équipe, en 2010.

 

Raphaël Doucet

rdoucet@ovationmedias.com

@raphdoucet

 

Kuznetsov a dû patienter jusqu’au 26e rang – Jarred Tinordi a été repêché 22e, par le Canadien – avant d’être sélectionné, il y a cinq ans. Pourquoi ? Non pas qu’il était moins talentueux que les 25 joueurs qui l’ont devancé, c’est plutôt que les équipes de la LNH craignaient qu’il veuille demeurer dans la KHL, pour y jouer pour l’équipe de sa ville natale, le Traktor de Chelyabinsk.

 

Et c’est exactement ce qui s’est produit. Après être devenu la propriété des Capitals, Kuznetsov a passé quatre autres saisons en Russie avant de décider de traverser l’Atlantique. « Je crois encore que c’était la bonne décision, confie-t-il à Hockey Le Magazine. Dans la KHL, pendant cinq ans, j’ai eu la chance de jouer contre des hommes et de m’améliorer. Quand j’ai décidé de quitter pour Washington, j’étais prêt. J’allais avoir 22 ans, c’est un bel âge : tu n’es pas vieux, mais tu n’es pas jeune non plus. La transition s’est ainsi faite plus facilement. »

 

Cette transition a été marquée par 9 points (3-6) en 17 matchs pour clore la saison 2013-2014. Malgré son bon rendement, Kuznetsov n’a pas tout de suite vécu l’American Dream. « Tout était différent : la ville, la culture, le style de vie, la nourriture, l’équipe, la ligue, la langue ! Il ne faut pas oublier que les Européens, les Suédois et les Finlandais par exemple, connaissent bien l’Amérique du Nord, mais pas les Russes. Moi, je ne savais que très peu de choses sur les Américains avant d’arriver à Washington. Aujourd’hui, je peux dire que je me sens confortable, autant dans la ville que sur la glace. Aussi, ma femme [Anastasia Zinov’eva] se plaît ici. Ça aide. »

 

Longtemps considéré comme « le meilleur joueur à ne pas jouer dans la LNH », Kuznetsov a notamment fait parler de lui au Championnat du monde junior 2011, alors qu’il a aidé la Russie à vaincre le Canada, en finale. Les Canadiens menaient pourtant 3-0 après deux périodes, avant que les Russes marquent cinq buts sans réplique, dont deux de la part d’Artemi Panarin et un de Vladimir Tarasenko. Kuz, lui, avait amassé trois passes !

 

Pour lire la suite du reportage sur Evgeny Kuznetsov, procurez-vous l’édition 10.4 de Hockey Le Magazine, qui est présentement disponible en kiosque et sur application mobile.

 

 

À LIRE AUSSI :

Young guns!

Jerry Price : la fierté d'un père

Caroline Ouellette et Marie-Philip Poulin: coéquipières, amies et soeurs

Un Lituanien à Blainville!

Une première coupe du Président pour les Cats?

Les jumeaux Sedin vus par Alexandre Burrows

Marc Bergevin : dans la tête du DG

La face cachée d'Alex Galchenyuk

Dans la peau des « mal-aimés »

Repêchage : Charles Hudon se souvient

Hockey universitaire canadien : le meilleur des deux mondes

Il y a présentement aucun vidéo de disponible.