La vie à St. John’s

Révolue, l’époque des Bulldogs de Hamilton ! Depuis le début de la saison, les meilleurs espoirs du Canadien sont plutôt basés à St. John’s, sous l’appellation des IceCaps. Si certains n’ont pas été trop dépaysés par ce changement de décor, d’autres ont dû s’acclimater à une toute nouvelle réalité. Le vétéran de la Ligue américaine Gabriel Dumont, ainsi que les recrues Zachary Fucale et Jérémy Grégoire nous font découvrir la capitale de Terre-Neuve.
Simon Bédard
sbedard@ovationmedias.com
Pour le commun des mortels, l’annonce du déménagement de l’équipe vers St. John’s, l’été dernier, est quasi passée inaperçue. Mais pour un vétéran comme Dumont, qui a débuté sa carrière à Hamilton en 2010, ce fût une toute autre histoire. « Ç’a demandé une adaptation, c’est certain, a-t-il confié à Hockey Le Magazine durant le congé des Fêtes. J’ai passé six ans à Hamilton et lorsque j’entrais dans le vestiaire, à la longue, c’est comme si j’entrais dans ma maison. J’étais habitué à tout : aux partisans, à leur appui, aux endroits à visiter pour faire quoi que ce soit, etc. Malgré tout, l’organisation des IceCaps est vraiment A-1 et on a été accueilli à bras ouverts. Les gens sont fiers de nous et ç’a été relativement facile de s’acclimater à notre nouveau milieu. »
Ce nouveau milieu, c’est une petite ville paisible de 100 646 habitants parsemée de cours d’eau et de chaînes de montagnes. « C’est vraiment reposant, louange Fucale, qui en est à sa première saison professionnelle. Comparativement aux grosses villes comme Montréal et Toronto, c’est vraiment au ralenti. En tant que gardien de but, c’est plaisant d’habiter dans une ville où tu peux prendre le temps de relaxer, d’aller explorer plusieurs endroits et d’avoir un mode vie un peu plus lent. »
« Dans le junior, j’ai joué à Baie-Comeau sur le bord du fleuve et j’ai toujours aimé l’eau, mentionne la recrue Jérémy Grégoire. Ici, on est sur le bord de la mer et lorsque je suis allé avec Sven Andrighetto à la Cabot Tower, il m’a fait remarquer que ça ressemblait à l’Europe. Le quai surplombe tout l’océan, c’est super beau. Un peu plus au nord de St. John’s, il y a des villages vikings. Les premiers vikings sont arrivés là-bas en l’An 400 et s’y sont installés. Sur le coup, c’est dur de croire que des gens ont déjà habité à cet endroit. Il y a vraiment de beaux attraits par ici. »
La Cabot Tower n’est toutefois par le seul attrait touristique qui fait le charme de St. John’s. « Tu peux faire beaucoup de choses ici, raconte Fucale. Je pense immédiatement à Cape Spear et Signal Hill, qui sont situés sur le bord de la mer. C’est tellement beau que tu peux prendre des photos et on dirait que ça provient de Google, mais en fait, c’est réellement toi qui les as prises ! Ça démontre bien à quel point c’est une belle place. On est chanceux de pouvoir jouer ici. »
« Cape Spear est le point le plus à l’est en Amérique du Nord, ajoute Grégoire. Dans le fond, St. John’s est une île en plein milieu de l’océan. À Cape Spear, il y a entre autres une base militaire qui a été utilisée pendant la Deuxième guerre mondiale. Les bunkers sont enfouis sous la terre et il y a une prison et des canons. C’est assez intéressant à visiter, tout comme la fameuse Cabot Tower, qui a été inaugurée dans le plus haut point de la ville. Peu importe où tu es situé dans la ville, tu peux apercevoir cette tour qui donne sur la mer. Les maisons ressemblent à celles des Îles-de-la-Madeleine. Elles sont toutes de couleurs différentes, c’est très beau. »
Pour lire la suite de notre reportage sur la vie à St. John’s, procurez-vous l’édition 10.5 de Hockey Le Magazine, qui est présentement disponible en kiosque et sur application mobile.
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