Blogue Dany Dubé | Votre outil de référence pour faire les bons choix en vue des séries

Poolers, pour faire des choix réfléchis en vue des séries éliminatoires, il faut tenir compte de plusieurs facteurs. L’un d’entre eux est l’efficacité des joueurs dans les situations de jeu à forces égales. Lorsqu’on dit que le hockey de séries diffère de celui de la saison régulière, c’est notamment en raison du nombre moins élevé de pénalités appelées par les officiels.

 

Dany Dubé | 98,5 FM

Collaboration spéciale

 

Dans un premier temps, je vous révèle une petite statistique. Lors de la saison écourtée de 2020-2021, les équipes de la Ligue nationale ont bénéficié d’un total de 5015 avantages numériques en saison régulière. Lors des séries éliminatoires, 461 supériorités numériques ont été déployées.

Les équipes qui veulent aspirer à veiller tard en séries doivent miser sur des joueurs qui peuvent également tirer leur épingle du jeu à cinq contre cinq. La saison régulière et les séries, ce sont deux choses complètement différentes et c’est ce que j’ai constaté en bâtissant mon équation. Les équipes qui sont capables de maintenir une bonne efficacité à forces égales sont celles qui ont les meilleurs chiffres en séries.

 

Ce que l’indice d’efficacité tentera de démontrer

L’indice met en relief l’efficacité d’un joueur à forces égales et sa capacité à produire offensivement, sans pour autant faire de compromis sur son jeu défensif. Dans cette mesure, le différentiel de chaque joueur aura énormément d’impact sur cet indice.

Après avoir fait quelques simulations, nous étions curieux de voir de quoi aurait l’air l’indice de ces mêmes joueurs en séries. Plus l’indice est élevé, plus le joueur est en mesure de produire en attaque tout en minimisant les chances de produire de l’adversaire.

 

Quelques constats

  • Plus un joueur a d’années d’expérience et qu’il a joué de matchs dans la Ligue nationale, plus il est difficile de maintenir un indice élevé. D’une année à l’autre, il n’y a pas toujours la même qualité d’équipes en séries.
  • J’ai observé les premiers défenseurs de chacun des clubs qui participeront aux séries. Les plus et les moins ont été pris en considération. Les équipes dont le différentiel est très élevé influencent le rendement des défenseurs.
  • Jaccob Slavin, des Hurricanes, représente une surprise. Ses chiffres en séries sont sublimes. Ce n’est pas un générateur de points comme d’autres, mais en termes d’efficacité, il est très bon. Ce que ça tend à démontrer ? C’est que plus t=les joueurs sont bons à cinq contre cinq, plus leur équipe peut jouer du hockey serré et gagner des matchs de 2-1, comme on le voit souvent en séries.
  • Regardons attentivement les points de Jonathan Huberdeau en séries. Oui, il connaît une année exceptionnelle, mais on est en droit de hisser un drapeau jaune en ce qui le concerne.

 

L’équation mathématique de Dany Dubé

Le nombre de points - le nombre de points en avantage numérique + le différentiel : (le résultat) divisé par le nombre de matchs joués = indice d’efficacité à 5 vs 5

À noter que le nombre de matchs joués en séries a été considéré dans l’évaluation des joueurs.

 

ATTAQUANTS

 

DÉFENSEURS

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