Le mot de l’éditeur | Témoin d’un moment privilégié

Il y a une trentaine d’années, bien avant l’époque de Hockey Le Magazine, j’étais le gérant de l’aréna de Repentigny. Mine de rien, c’est à cet endroit que j’ai vécu mon moment le plus marquant impliquant l’idole de toute une génération, Guy Lafleur.
Richard Beaudry | Hockey Le Magazine
Président-éditeur
Je me souviens encore de cette journée d’août 1988, comme si c’était hier. Guy était de passage à l’aréna et, soudainement, Ghislain Delage était venu me voir pour me dire ‘Richard, pourrais-tu prêter ton bureau à Guy Lafleur ? Il aimerait faire un appel privé.’
On s’était empressés de fermer toutes les portes pour lui laisser la quiétude désirée. Le lendemain matin, partout dans les journaux, on apprenait que Guy Lafleur allait effectuer un retour au jeu dans la Ligue nationale, quatre ans après avoir accroché ses patins dans l’uniforme du Canadien. Dès lors, j’ai compris ce qui s’était passé la veille !
Curieusement, les affaires m’ont amené à le rencontrer, mais beaucoup plus tard dans ma vie. Je me souviens entre autres d’avoir été au lancement de Vins et Spiritueux Guy Lafleur, au Centre Bell. Mais c’est surtout grâce au tournoi de la Fondation du CHUM, dont Guy était un ambassadeur et dont Ovation médias est l’organisateur, que j’ai pu passer du bon temps en sa compagnie.
Un trio d’idoles
Dans ma jeunesse, j’ai eu une seule idole et c’était Pete Mahovlich. Devinez qui était le compagnon de trio de Pete, en compagnie de Steve Shutt, au début des années 1970 ? Oui, c’était Guy. Entre 1974 et 1976, Mahovlich a amassé 222 points. Il était très bon, mais c’est certain qu’avec Guy qui ne ratait pratiquement aucune occasion de marquer, ça aidait beaucoup ! Je me souviens de ce trio comme d’un trio d’idoles avant que Jacques Lemaire n’arrive et que le CH n’échange Pete Mahovlich à Pittsburgh.
Dans les 100 pages suivantes, Hockey Le Magazine tient à rendre hommage à un grand ambassadeur pour le Canadien et la Ligue nationale, mais aussi à un homme qui n’aura jamais craint ses convictions ni de prendre le temps nécessaire afin de remercier ses fans. Bonne lecture et repose en paix, Guy !