100 joueurs qui pourraient vous faire gagner ou perdre votre pool | 10 joueurs à éviter

En raison de l’ampleur prise par les pools de hockey au fil des années, plus personne n’arrive trop bien préparé lors des soirées de repêchage entre ami(e)s ou collègues de travail. Question de vous aider à avoir un petit avantage supplémentaire sur vos comparses, notre collaborateur Steve Turcotte, du quotidien Le Nouvelliste, présente une section toujours appréciée du public, soit celle des 100 joueurs qui pourraient vous faire gagner ou perdre votre pool. Voici, aujourd’hui, 10 joueurs à éviter en vue de la saison 2023-2024. Bon succès et bonne saison !
Steve Turcotte | Le Nouvelliste
Collaboration spéciale
JAMIE BENN
DALLAS
Jouer en compagnie de la recrue Wyatt Johnston la saison dernière semble l’avoir plongé dans une fontaine de Jouvence ! Ainsi, il a signé, et de loin, sa meilleure saison depuis 2017-2018. Peut-il maintenir pareil rythme, à l’âge de 33 ans ? La logique joue contre lui. Surtout qu’il n’est pas une gazelle sur ses patins. Il peut encore être utile à une équipe de bien des façons, mais de là à maintenir un rythme d’un point par match, la marche est haute.
BO HORVAT
ISLANDERS NY
Quel timing ! Il a connu la saison de sa carrière quelques mois avant de profiter de son autonomie complète ! Ça lui a permis de vider le coffre-fort des Islanders, qui l’ont obtenu l’hiver dernier. Tant mieux pour lui ! Mais remarquez que par la suite, il a retrouvé son rythme habituel, qui n’a rien de déshonorant. Il a campé, avec succès, le rôle de deuxième joueur de centre depuis son arrivée dans la Ligue nationale. Ces attentes-là peuvent être comblées, mais pas celles faisant de lui un super producteur de points.
ANDREI KUZMENKO
VANCOUVER
Peu de joueurs de son âge négocient aussi bien que lui une arrivée tardive dans la Ligue nationale. Il a été un rayon de soleil dans la grisaille des Canucks l’an passé. Il est talentueux, créatif et son tir a donné du fil à retordre aux gardiens adverses. En fait, trop de fil à retordre. Il a obtenu un pourcentage d’efficacité diabolique de 27,3 % ! Peut-il maintenir un tel rythme pour une seconde saison d’affilée, alors que les équipes le connaissent maintenant sous toutes ses coutures ? La réponse est simple : non. D’ailleurs, il a fini la saison avec sept buts à ses 17 derniers matchs...
JARED McCANN
SEATTLE
Trente-trois buts à cinq contre cinq, voilà l’un des meilleurs rendements de la ligue en pareille situation... depuis une décennie ! Il est un bon attaquant qui joue avec intensité, mais il est difficile de croire qu’il puisse soutenir une cadence aussi folle. Avant 2022-2023, sa meilleure récolte était de 19 buts à forces égales. La prudence est de mise avec lui.
RYAN NUGENT-HOPKINS
EDMONTON
Depuis 10 ans, il joue une vingtaine de minutes par match, dans toutes les situations, avec les meilleurs joueurs de son club. À 30 ans, avec les mêmes responsabilités, il a doublé sa production de la saison précédente. Ça sent la saison de sa carrière à plein nez ! Il peut prétendre à la moyenne du point par match, mais en temps normal, celui des 100 points est magique et accessible seulement pour une poignée de joueurs. Si quelqu’un dans votre pool croit qu’il sera en mesure de répéter, laissez-le prendre le risque !
TYLER SEGUIN
DALLAS
Il a longtemps été le catalyseur offensif de son équipe. Cette époque est révolue ! Il est devenu un joueur complémentaire chez les Stars. Il a perdu une minute par match dans son temps d’utilisation par rapport à la saison précédente et il ne touche plus à la première vague du jeu de puissance. Il peut encore contribuer et ses dons de passeur ne se sont pas évaporés. Il faut moduler ses attentes envers un gars qui a vu des plus jeunes le devancer sur l’échiquier offensif de l’équipe.
JEFF SKINNER
BUFFALO
Un mystère de la science ! D’une année à l’autre, impossible de savoir quel Jeff Skinner va se présenter au camp d’entraînement. Celui de l’an dernier a été très productif. Il a signé la meilleure saison de sa carrière aux côtés de Tage Thompson. Son nombre de passes semble à tout le moins très, sinon trop élevé. Il est un tireur, pas un fabriquant de jeu. On peut parier sur une trentaine de buts, mais pas sur plus d’une quarantaine de passes dans son cas.
BLAKE WHEELER
RANGERS NY
Les dernières saisons ont terni son image. L’an passé, les Jets ont réduit son temps de jeu et il a signé sa pire saison depuis son arrivée à Winnipeg, en 2011. Depuis, cet attaquant au format géant a été racheté par les Jets, puis il a dû se contenter d’un pacte d’un an avec les Rangers. On devine qu’il sera affamé pour décrocher une nouvelle entente. Mais à 36 ans, lui reste-t-il assez d’essence dans le réservoir pour arriver à ses fins ?
ERIK KARLSSON
PITTSBURGH
Le talent n’a jamais été un problème, c’est un virtuose offensif. Il avait toutefois baissé de cadence en fin de parcours à Ottawa et ses quatre premières saisons à San Jose avaient été ordinaires. Puis, l’an dernier, dans un club démuni de partenaires offensifs, une grande explosion de 104 points ? C’est trop beau pour durer !
JAMES van RIEMSDYK
BOSTON
Il n’a jamais été le favori de ses entraîneurs, mais tant qu’il marquait des buts dans l’enclave en se servant de son gros gabarit pour bien se positionner, il justifiait sa présence dans la formation et sur la première vague de l’attaque massive. Ce n’est plus le cas et soudainement, son manque de vitesse et ses carences défensives sont moins pardonnables. Les Bruins l’ont récupéré sur le marché des joueurs autonomes, mais il devra se contenter d’un rôle secondaire.