100 joueurs qui pourraient vous faire gagner ou perdre votre pool | 10 joueurs sous-estimés

Phillip Danault (Getty)

En raison de l’ampleur prise par les pools de hockey au fil des années, plus personne n’arrive trop bien préparé lors des soirées de repêchage entre ami(e)s ou collègues de travail. Question de vous aider à avoir un petit avantage supplémentaire sur vos comparses, notre collaborateur Steve Turcotte, du quotidien Le Nouvelliste, présente une section toujours appréciée du public, soit celle des 100 joueurs qui pourraient vous faire gagner ou perdre votre pool. Voici, aujourd’hui, 10 joueurs sous-estimés en vue de la saison 2023-2024. Bon succès et bonne saison !

 

Steve Turcotte | Le Nouvelliste

Collaboration spéciale

 

KEVIN FIALA

LOS ANGELES

Les Kings doivent se féliciter de l’avoir sorti du Minnesota. Depuis son arrivée à Los Angeles, il produit à un rythme d’un point par match. Ça le place au 26e rang des joueurs les plus productifs de la ligue depuis deux ans, malgré un temps de jeu correct, mais sans plus. Il n’a que 26 ans et il y a de plus en plus de talent autour de lui chez les Kings. Il est un bon marqueur et un excellent passeur, ce qui le rend très attrayant.

 

JOEL ERIKSSON EK

MINNESOTA

Une autre preuve qu’il faut être patient avec les gros bonhommes. En début de carrière, il était perçu comme un centre à caractère défensif. Tant mieux pour vous si plusieurs ont encore cette image de lui, car il s’est plutôt développé comme un attaquant solide dans les trois zones. Il est patient avec la rondelle, il fréquente les zones payantes et il joue avec les meilleurs joueurs de son club. Il peut répéter ses chiffres de l’an dernier.

 

ADRIAN KEMPE

LOS ANGELES

Quand on pense à la catégorie « Tireurs d’élite », le nom de Steven Stamkos fait l’unanimité. Kempe peut se targuer d’enfiler l’aiguille au même rythme que le capitaine du Lightning depuis deux ans ! Il n’est pas aussi spectaculaire, mais il maximise son gabarit en fréquentant les zones payantes. C’est tout aussi productif. Rajoutez qu’il n’a que 26 ans et qu’il vient de connaître d’excellentes séries, et vous avez là un joueur plus efficace que sa réputation ne le suggère.

 

BROCK NELSON

ISLANDERS NY

Peu de joueurs des Islanders attirent l’attention des poolers. Pourtant, un gars comme Nelson devrait être un peu plus populaire. Cet attaquant de puissance vient de livrer quatre saisons de plus de 50 points dans les cinq dernières. La seule fois où il n’y est pas parvenu, c’était lors de la saison écourtée par la COVID-19, mais il affichait un rythme similaire. Son jeu semble avoir pris un peu plus d’autorité la saison dernière. À 31 ans, c’est un rythme soutenable. 

 

WILLIAM NYLANDER

TORONTO

Chez les Maple Leafs, ce sont Auston Matthews, Mitchell Marner, John Tavares et Morgan Rielly qui retiennent l’attention. Il pourrait se joindre à ce groupe sans problème. En tout cas, il produit au même rythme que capitaine Tavares depuis quatre saisons ! Il affiche, en moyenne, plus d’un point par match depuis deux saisons, et ce, à 27 ans seulement. Un joueur vedette qui joue dans l’ombre dans la Ville Reine.

 

NICK SCHMALTZ

ARIZONA

Son tir fait des ravages depuis deux ans et les Coyotes l’utilisent à toutes les sauces au sein d’un club en reconstruction. Résultat : il cogne aux portes du club du point par match ! Dans son cas, l’enjeu est de rester le plus loin possible de l’infirmerie de l’équipe. Mais quand il est en mesure d’enfiler l’uniforme, il se comporte comme un joueur vedette.

 

CHANDLER STEPHENSON

VEGAS

Incapable de s’établir à Washington en début de carrière, il est maintenant comme un poisson dans l’eau à Vegas. Depuis son arrivée dans la Ville du vice, il y a quatre ans, il ne cesse de progresser. Le voilà peut-être rendu à son plafond, toutefois. Sa vitesse et son intelligence au jeu comblent ses partenaires de jeu. Un gars d’une soixante de points sous contrat à 2 750  000 $ par année, ça ne court pas les rues !

 

CARTER VERHAEGHE

FLORIDE

Ce survivant de la Ligue de la Côte Est (ECHL) ne fait pas assez parler de lui. Il affiche une progression constante depuis quatre ans. Il réussit ses jeux à haute vitesse et il prend rarement une soirée de congé. Un gars sous contrat pour encore deux ans à moins de 4,2 millions de dollars qui peut rapporter entre 55 et 75 points par année, c’est toute une aubaine ! Ses 29 points amassés en 31 matchs de séries au cours des deux dernières années commandent aussi le respect.

 

SAMUEL GIRARD

COLORADO

Si vous êtes à la recherche d’un défenseur d’une trentaine de points en fin de repêchage, il est le candidat tout désigné. Pourquoi ? Parce qu’il y parvient même s’il est coincé derrière Cale Makar au Colorado. Il ne touche donc pas à la première vague du jeu de puissance. Une blessure à Makar ou une transaction et hop, le Québécois pourrait faire passer sa production au prochain niveau. Dans son cas, ce n’est pas une question de talent, mais bien d’opportunités de s’en servir.

 

PHILLIP DANAULT

LOS ANGELES

Il est un centre d’abord et avant tout reconnu pour son travail défensif. Ça ne l’empêche pas d’offrir une production intéressante, ce qui le rend indispensable aux yeux des entraîneurs. Le plateau des 50 points est à sa portée, même si c’est un gars qui passe toujours sous le radar. Profitez-en !

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