Alexis Lafrenière : la nouvelle réalité de Manhattan

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Au moment du passage de Hockey Le Magazine à New York, à la mi-novembre, Alexis Lafrenière et les Rangers étaient au cœur d’une séquence de trois matchs en quatre soirs, ce qui explique pourquoi l’organisation a préféré le tenir loin des projeteurs. Surtout que depuis son arrivée dans la Ligue nationale, il a été confronté à sa part de hauts… et de bas.

 

Simon Bédard | Hockey Le Magazine

Rédacteur en chef

 

« Je ne dirais pas que c’est la meilleure personne à qui ça pourrait arriver, mais sa force de caractère fait en sorte que ça ne va pas l’atteindre au niveau de sa confiance, assure Nathan Légaré, qui vit aussi la nouvelle réalité des rangs professionnels. Le hockey, c’est une affaire de confiance. Lorsque tu l’as, tu peux avoir un point dans dix matchs de suite, et lorsque tu ne l’as pas, même si tu demeures le même joueur avec les mêmes habiletés, tu peux tomber dans une longue disette. On peut prendre Cole Caufield en exemple. Ç’a super bien été pour lui l’an passé, mais cette année, il a dû retourner dans les mineures. Une fois que sa confiance sera à son maximum, c’est là que Laf deviendra le joueur exceptionnel et de franchise dont on parle. »

Un autre ami d’enfance d’Alexis, Félix Lafrance, qui évolue avec les Saguenéens de Chicoutimi, abonde dans le même sens.

« Je vais toujours croire en lui, indique l’attaquant de 20 ans. Ce n’est pas la première fois qu’il fait face à de l’adversité. Je le connais : il doit être un peu fâché des circonstances et je sais qu’il voudrait produire un peu plus, mais je suis convaincu que ça va débloquer bientôt. Ça demeure la plus grande ligue de hockey au monde. J’ai confiance en ses habiletés et à la seconde que ça va virer de bord, ce sera pour de bon. Alexis adore jouer au Madison Square Garden, un building dans lequel il dit ressentir toute l’histoire et le vécu qui s’y trouvent. Il n’a pas abouti dans un petit marché tranquille. New York, c’est gros et il a de la pression, mais il aime bien les environs. »

« Sky is the limit avec lui, conclut Stéphane Dubé. Quand tu focusses sur le processus, les résultats suivent. Quand tu focusses sur les résultats, tu oublies le processus qui va t’y amener. C’est comme ça qu’il pense et il veut toujours être meilleur. A-t-il le potentiel d’être un très grand joueur de hockey ? Je le crois. Tu as les exceptionnels comme Crosby [Sidney] et McDavid [Connor] et après, tu as l’élite dans laquelle il va se retrouver. J’en suis convaincu, mais c’est un processus et il doit présentement prioriser son développement aux résultats. »

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