La nouvelle vocation d’Etienne Boutet

La pandémie de la COVID-19, à l’hiver 2020, est venue compromettre les plans de carrière de plusieurs hockeyeurs professionnels, dont ceux d’Etienne Boutet, qui évoluait alors en France. Voulant explorer d’autres champs d’intérêt, sa passion pour le gin et la vodka s’est transformée, lentement mais sûrement, en nouvelle vocation. Plein feu sur le gin Catalyst, un produit qui se veut la parfaite récompense après une grosse semaine de travail !
En compagnie de ses quatre partenaires, Christopher Bérubé, Frédéric Rioux, Alex Tanguay et Yves Cinq-Mars, Etienne Boutet a mis sur pied un gin basé sur la science, qui a été minutieusement réfléchi et perfectionné par son équipe.
« Je cherchais quelqu’un dans mon entourage qui était captivé par la science, les molécules, la chimie et la physique, raconte Boutet, qui a évolué dans la Ligue de la Côte Est et dans la Ligue américaine, notamment. J’ai pensé à Christopher, que j’avais connu au hockey balle par l’entremise d’Alex Belzile. Chris est notre chimiste et un docteur en chimie au CHU Laval. C’est vraiment un passionné de molécules et de chimie. Quand je l’ai contacté, ça faisait déjà deux ans qu’il travaillait sur une recette. Il avait un deuxième produit de gin à paraître, mais il restait encore beaucoup d’étapes à franchir avant d’avoir quelque chose de final. »
Après quelques rencontres, les cinq comparses ont décidé de former un tout et deux ans plus tard, leur produit a fait son entrée à la SAQ.
« Les gens qu’on a rencontrés à la SAQ ont vu à quel point on était sérieux et qu’on avait un produit qui avait de l’aplomb. Notre image de marque est axée sur la science derrière le gin. Chris a mis beaucoup d’effort là-dedans et c’est ce qui fait la renommée du produit. Le gin est super smooth et rond. Il a de la personnalité et du caractère, sans être agressif et avoir un arôme plus présent qu’un autre. C’est poivré, herbacé et fruité, ce qui fait en sorte que c’est bien balancé. »
UNE CLIENTÈLE SPORTIVE, AMBITIEUSE ET PROFESSIONNELLE
Étant de jeunes hommes d’affaires dont le sport fait partie de leur mode de vie, Etienne Boutet admet qu’ils sont un peu le reflet de la clientèle ciblée.
« On est tous des sportifs et des personnes travaillantes qui ont une conscience somme toute raisonnable et qui méritent leur petit bonbon, de temps à autre, explique-t-il. Les joueurs de hockey, de baseball et les athlètes de tout sport individuel entrent dans ce créneau. On n’encourage pas la consommation démesurée, mais tout le monde mérite un verre de gin, le vendredi, après une bonne semaine de travail ou après avoir pratiqué son sport. »
Vous pouvez notamment retrouver le gin Catalyst sur les tablettes de la SAQ. Si les cinq partenaires veulent implanter le produit au Québec le plus possible, ils ne cachent pas qu’une expansion aux États-Unis, dans l’Ouest canadien et même en Europe pourrait être dans les plans.
TROUVER UNE VOIE AUTRE QUE LE HOCKEY
Maintenant joueur dans les rangs semi-professionnels, Etienne Boutet ne regrette pas le tournant que sa carrière a pris en raison de la pandémie. Au contraire, il est l’exemple même qu’en parallèle à une carrière de hockey, il est possible d’élargir ses horizons et se trouver une nouvelle voie.
« Quand on est rendu chez les pros, c’est facile d’avoir des temps libres et avoir des occupations plus ou moins constructives comme les jeux vidéo et les sorties, mais c’est tellement important de s’attarder à son apprentissage et de se garder éveillé psychologiquement. Ça fait grandir et apprendre sur ses champs d’intérêt et sur soi-même. Il faut apprendre à se connaître à l’extérieur du hockey, pendant qu’on a encore une carrière de joueur. Lorsqu’on arrête de jouer, et Dieu sait que c’est inévitable, il faut savoir qui on est comme personne dans notre vie de tous les jours. »