Martin St-Louis : l’importance de la progression

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Les amateurs ont beau avoir des attentes modérées envers l’édition 2022-2023 du Canadien, l’entraîneur-chef est persuadé que son équipe effectuera des pas dans la bonne direction cette année. Pour lui, l’important sera d’aborder les choses un jour à la fois.

 

Simon Bédard | Hockey Le Magazine

Rédacteur en chef

 

« Ce que je veux voir, c’est de la progression, confie l’ex-attaquant des Flames, du Lightning et des Rangers. Je sais qu’on va effectuer des pas dans la bonne direction. Est-ce que ce sera de petits ou de gros pas ? Est-ce qu’on va faire des pas de géant en commençant et quelques-uns de recul par la suite? Je n’en sais rien. Le comportement du club sur la glace et la façon dont il va jouer va nous parler et ce sera à nous d’être attentifs à ça. Il faudra naviguer à travers ça pendant toute l’année. Quand tu patches un trou, un autre commence à couler. Il y a certaines choses que tu fais bien en début de saison et 10 matchs plus tard, tu les fais moins bien. »

Voilà pourquoi St-Louis prône l’approche du day to day, qui consiste à tourner rapidement la page dans la victoire, comme dans la défaite.

« Je dis toujours que dans cette ligue, la journée la plus importante est le lendemain, philosophe-t-il. Peu importe l’issu du match, que feras-tu le lendemain ? Tu gagnes un soir. Parfait, c’est l’fun! Tu perds un match. C’est plate, mais demain, ce sera une page blanche et tout sera à recommencer. » 

 

COMMUNIQUER LA VÉRITÉ

Dès son premier contact avec les joueurs du Canadien, l’une des qualités de Martin St-Louis dont on a fait mention est son art de véhiculer son message et sa proximité avec son groupe. Mais pour le principal intéressé, il ne fait que demeurer lui-même en restant fidèle à ses convictions.

« Communiquer, je suis bien à l’aise avec ça, mais c’est encore plus facile lorsque tu ne fais que dire la vérité, répond-t-il. La vérité, c’est facile à communiquer. Si tu as quelque chose de délicat à dire, il faut trouver comment tu vas aborder la situation avec le joueur. S’il n’est pas heureux, c’est correct et on va en discuter. Je veux qu’il comprenne pourquoi je pense qu’il s’agit de la vérité et s’il n’est pas en accord, il va peut-être parvenir à me convaincre qu’il a raison. Je suis dans la business de convaincre. On doit trouver les réponses pour le joueur. Si on trouve les réponses pour beaucoup d’entre eux, on va en trouver de belles pour l’équipe aussi. »

 

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