Mon parcours au hockey mineur | Alexandre Carrier : un changement de position salutaire

Photo: courtoisie famille Carrier

Ils inspirent une génération de jeunes joueurs et joueuses à suivre leurs traces. Leurs moindres faits et gestes sont épiés et il y a certains jeunes qui vont même jusqu’à les imiter sur les patinoires extérieures ou à porter un chandail à leur effigie pour aller à l’école. Mais ce qu’on peut avoir tendance à oublier, c’est que les joueurs de la Ligue nationale ne l’ont pas toujours eu facile, eux non plus, et que tout comme la relève de demain, ils ont dû faire preuve de patience, persévérance et d’acharnement. Dans cette édition, Alexandre Carrier nous raconte son parcours au hockey mineur.

 

En ayant grandi à Varenne, j’ai fait partie de l’Association de hockey mineur de l’endroit pendant la majeure partie de ma jeunesse. Par la suite, je suis allé à De Mortagne pour évoluer dans le bantam AA, avant de faire le saut dans le midget AAA, dans le junior majeur et, bien sûr, chez les professionnels.

En grandissant, j’ai pratiqué d’autres sports comme le football et le soccer, mais pour moi, rien ne battait le sentiment de jouer au hockey et c’est certain que je voulais tenter de me rendre le plus loin possible dans ce sport. J’ai un frère, Samuel Carrier, qui a quelques années de plus que moi, qui pratiquait ce sport et mon père, Bernard Carrier, avait notamment atteint la Ligue de hockey junior majeur du Québec lorsqu’il était plus jeune. À la maison, nous avions vraiment le hockey qui coulait dans nos veines !

Ce qui m’a accroché avec le hockey mineur, c’est vraiment l’ambiance d’équipe, le fait de me retrouver avec des gars de mon âge, de me faire des amis et le niveau de compétition. Je pense que ça m’a non seulement formé en tant que joueur de hockey, mais aussi comme individu. Ça m’a appris à être plus mature et discipliné. Le hockey mineur, ça aide tous les jeunes garçons et filles à aller dans la bonne direction dans la vie !

 

UN CHANGEMENT DE POSITION CHEZ LES PEE-WEE

L’un des moments importants de mon hockey mineur, c’est mon changement de la position d’attaquant à celle de défenseur alors que j’étais dans le pee-wee. Cette année-là, nous avions pas mal de difficulté et mon entraîneur de l’époque m’avait demandé si je voulais aller à la défense. Même si ç’avait été une embûche pour moi sur le plan de l’adaptation au début, j’ai atteint la Ligue nationale en tant que défenseur, donc c’est certain que ç’a été un changement bénéfique pour moi.

Aussi, à cet âge-là, on apprend beaucoup par la défaite. Bien sûr, nous ne remportions pas tous les matchs et les tournois, alors ça m’a aidé à apprendre à perdre, à compétitionner et à me retrousser les manches lorsque ça va un peu moins bien.

 

APPRÉCIER LE MOMENT PRÉSENT

À l’occasion, lorsque je suis sur Facebook, je vois passer des souvenirs de mon hockey mineur et de ma jeunesse et ça me permet de renouer avec des anciens coéquipiers qui sont encore des amis aujourd’hui. Les jeunes doivent savoir en profiter au maximum. Le temps passe tellement rapidement ! Ce sont des amitiés que tu te crées pour la vie.

Aujourd’hui, lorsque je rencontre des jeunes dans une école de hockey, par exemple, ça semble cliché à dire, mais j’aime leur rappeler de s’amuser. Il faut qu’ils aient du plaisir et que ça demeure un sport pour eux. Ils « jouent » au hockey, ils ne « travaillent » pas au hockey. Ils ne doivent pas oublier de travailler fort et croire qu’ils sont capables, eux aussi, de se rendre le plus loin possible.

Bonne continuité à toutes et à tous dans votre parcours !

 

 

Amicalement,

Alexandre Carrier

Défenseur des Predators

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